Voyager avec un enfant (ou un adulte!) allergique – les options

Il y a un peu plus de 3 ans, nous avons appris que notre belle Mégane était allergique aux arachides.  C’était alors un monde pratiquement inconnu pour notre famille, moi et mon conjoint n’ayant jamais connu de famille proche ayant des allergies alimentaires.  J’ai donc lu beaucoup à ce sujet (et j’ai trouvé bien intéressant entre autres le livre Vivre avec les allergies alimentaires) et tranquillement on a appris à adapter notre quotidien (faire l’épicerie en lisant tous les ingrédients, diminuer les repas au resto, traîner l’Epipen).  J’ai aussi trouvé énormément d’infos pertinentes sur le site internet de Déjouer les allergies et leur groupe de soutien facebook ainsi que le site d’allergie Québec (qui ne semble pas bien fonctionner au moment où je vous écris) .  On y dépeint d’ailleurs la conjugaison voyage et allergie comme étant réaliste, avec un peu plus de planification bien sûr!

Le plus facile demeure bien sûr d’opter pour un hébergement où on peut cuisiner nous-même notre nourriture : chalet, maison ou condo loué, motorisé ou camping, auberge de jeunesse ou résidence d’université ou même motel avec micro-ondes.  C’est aussi plus simple quand le pays visité possède une loi claire sur l’étiquetage des allergènes.  C’est ainsi qu’on a facilement loué un chalet aux USA et qu’on compte louer un motorisé pour visiter l’ouest canadien l’an prochain.  Le site d’allergie Québec contient d’ailleurs plusieurs informations au sujet de l’étiquetage selon les pays mais aussi au sujet des politiques des compagnies d’aviation en lien avec les allergies.  Mais quelles sont les autres possibilités?

L’an dernier, on a choisi d’aller faire un tout-inclus à Cuba.  Encore là, la décision à prendre concernant les repas dépend fortement de notre niveau de confort.  Certains seront à l’aise en présentant une carte nommant l’allergie pour se faire conseiller sur le choix de repas.  Pour ma part, j’ai déjà de la difficulté à faire confiance à plusieurs restaurants au Québec en lien avec la contamination croisée.  Je me voyais donc mal faire confiance à un serveur dans une langue que je connais peu.  Alors, nous avons trouvé un plan B qui a consisté à amener la nourriture pour notre cocotte.  Avec le poids de bagages limité, je me voyais mal apporter des cannes de conserve.  Je me suis donc tourné vers les repas lyophilisés, plus légers, et j’ai aussi apporter tout plein de collations non périssables sans traces d’arachides.  Restait ensuite à voir comment préparer le repas.  Les repas lyophilisés ne demandant qu’une certaine quantité d’eau bouillante, on aurait sans doute pu en faire la demande aux serveurs.  J’ai toutefois trouvé un gadget bien intéressant au CAA, un chauffe-eau pour tasse qui, conjuguer à un thermos, une tasse à mesurer et un adaptateur pour le courant, nous a permis de préparer les repas de cocotte directement à notre chambre et de les amener avec nous au buffet.  J’aurais aussi pu préparer moi-même les repas déshydratés de ma cocotte ;a la maison avant de partir à l’aide d’un déshydrateur mais bon, je ne suis pas encore rendu là dans mon savoir culinaire.  À part les repas vendus dans les magasins de plein air, j’ai aussi apporté du riz instant, du bacon cuit sous vide, des sachets de mayo, de sauce soya et de ketchup, du couscous aux légumes et j’aurais pu apporter des soupes instants si le climat n’avait pas été aussi chaud!  On lui a aussi permis les légumes et fruits frais du buffet!

En souhaitant que nos expériences puissent vous avoir inspirés, parents d’enfants allergiques!  Et vous, avez-vous d’autres trucs pour faciliter les voyages en compagnie d’une personne allergique?