Recommencer à rêver

J’ai besoin de recommencer à rêver.  Oui, j’essaie d’apprécier le moment présent mais… on ne s’en sort pas, le quotidien est rempli de soucis et de responsabilités.  Passer sa journée à régler des problèmes au travail, gérer les enfants le soir, le tout en respectant les nombreuses consignes sanitaires en place…  Un moment donné, ça use.  Donc, pour m’alléger, j’ai besoin de rêver.  Rêver à de petits moments volés, en pleine nature, à s’émerveiller devant de somptueux paysages.  Rêver à de petits moments d’insouciance où toute la famille s’amuse et a le sourire aux lèvres.  Rêver à de petites escapades entre d’autres murs que les miens.  Et même rêver de découverte et de voyage.

 

J’ai besoin de planifier.  Ça peut être juste une demi-journée de ski (et dieu sait que ça demande de la planification quand il faut la réserver un mois d’avance!).  Ça peut aussi être d’essayer une nouvelle activité de plein air pour satisfaire ma soif de nouveauté.  Planifier un week-end en refuge dans ma région.  Réserver un hébergement pour une escapade en famille… avec option d’annulation sans frais à la dernière minute!  Rêver à mes vacances d’été, quelque part au Québec ou à proximité.  Mais aussi rêver encore plus grand.

 

Vous saviez qu’il y a maintenant un an, nous avons annulé le cœur lourd comme de la pierre notre voyage de 5 mois à travers l’Amérique du Nord?  Nous voulions un moment de pause en famille… et nous l’avons eu mais confinés, et il goûtait plutôt amer.  Six mois plus tard et de nouveau au travail, nous nous sommes questionnés.  Faire un X sur le projet et vendre le motorisé?  C’était impensable pour nous.  Nous avons donc opter pour le reporter.  Au début du printemps 2022, nous débuterons donc un nouveau congé différé et nous quitterons nos 4 murs pour ne revenir qu’à la fin de l’été… Inch Allah… si Dieu le veut… bah plutôt si M. Covid le virus le permet!

 

Il faut être inventif.  Avoir un plan A (ici les Etats-Unis), un plan B (le Canada) et même accepter que tout pourra peut-être être annulé.  Mais peu importe ce que l’avenir nous réserve, rêver me fait du bien.  Et avec la 2e vague qui ralentit, les vaccins qui se multiplient, rêver me semble de plus en plus… réaliste!

 

C’est dans cet état d’esprit que je feuillette aujourd’hui une des dernières nouveautés en librairie : « Les 150 plus beaux parcs nationaux d’Amérique du Nord ».  Fidèle à leurs habitudes, les Guides Ulysse nous inspirent encore une fois par leurs magnifiques photographies.  J’apprécie le fait que des parcs plus populaires y côtoient d’autres méconnus et que l’éventail des endroits proposés soit grand tant au Québec qu’au Canada et aux États-Unis.  Bref, je me surprends de nouveau à rêver et à planifier et ça me fait du bien.  Et vous, est-ce que vous vous autorisez le rêve malgré la situation incertaine?